mardi 23 mars 2010

Meurtres en Acadie de Kathy Reichs



Pour sa nouvelle enquête, Tempe Brennan, l’héroïne de « Bones », part sur les traces d’une amie d’enfance. Un voyage plein de suspense dans l’étrange et fascinante Acadie.


Le squelette d’une très jeune fille est découvert en Acadie, région du Canada profondément marquée par son passé français et un exode douloureux. Lorsqu’il arrive dans son laboratoire, la très professionnelle et néanmoins très séduisante anthropologue légale Tempe Brennan laisse les souvenirs la submerger... Sa meilleure amie d’enfance, Évangéline, disparue à l’âge de quatorze ans, était acadienne. Plus l’enquête avance et plus la correspondance est troublante.
Tout au long de l’intrigue, deux enquêtes se croisent et se répondent. En traquant un réseau de criminels pédophiles, Tempe découvre qu’Évangéline a pu en être la victime. Mais des traces inexplicables trouvées sur le squelette suggèrent plutôt une maladie inconnue. Plus exactement inconnue dans le Canada contemporain.
Une bonne dose de cadavres, un amant tendre mais susceptible, une sœur encombrante, quelques collègues drolatiques et des dialogues irrésistibles… Le mélange concocté par Kathy Reichs a le pouvoir de mettre l’esprit en vacances en toute saison. Avec « Meurtres en Acadie », le voyage est de surcroît pittoresque à souhait. (Robert Laffont)

C'était le premier roman de Kathy Reichs que je lisais.
J'ai apprécié le fait d'entrer tout de suite dans le livre, que l'héroïne soit le narrateur de l'histoire et nous fasse partager son travail, plutôt intéressant, ses pensées, sa famille, son amant et ses amis.
Le lieu de l'action est original : l'Acadie, j'avais rarement eu l'occasion de lire des histoires se situant dans cette province.
Il y a pas mal de rebondissements et surtout le lecteur est tout de suite pris par l'intrigue, ce qui pour moi est le point le plus positif du livre.
Je reprocherai des situations un peu trop téléphonées et des coïncidences trop évidentes, notamment celle entre le réseau pédophile et son amie disparue Evangéline, je veux bien que le monde soit petit mais tout de même !
En tout cas, c'est un bon polar qui se lit relativement bien.

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