vendredi 25 mars 2011

Agence Hardy T4 : Banlieue blanche, banlieue rouge de Annie Goetzinger et Pierre Christin


Paris, 1957.

Une "Dauphine" qui s'arrête juste devant l'agence Hardy, voilà qui n'est pas banal.

À son bord, un ingénieur de la Régie Renault. 11 propose à Édith Hardy une mission délicate : élucider le vol d'une maquette de prototype. Une affaire qui va la conduire au coeur des petits secrets de l'île Seguin, là où sont installées les usines Renault.

Quant à son assistant Victor, il va pouvoir mettre à profit ses nouvelles relations à la CGT. Et, au passage, s'initier aux subtilités de la sémantique révolutionnaire en compagnie de la (charmante) fille d'un militant...

Les enquêtes de l'Agence Hardy nous entraînent une nouvelle fois dans la France des années 1950, celle d'avant les grandes mutations sociologiques de la décennie suivante. Le lecteur visite l'île Seguin et pénètre au coeur de la Régie Renault, où il redécouvre les différents métiers qui faisaient la grandeur de l'ouvrier de la Régie, fer de lance du prolétariat de l'époque. Entre enquête policière, témoignage sociologique, cours d'histoire contemporaine et comédie savoureuse, l'Agence Hardy s'affirme comme l'une des séries les plus séduisantes du moment. Quant au fidèle Victor, il n'hésite pas à décréter - avec quelques années d'avance - qu'il ne faut pas désespérer Billancourt... (Dargaud)


J'ai été un peu déçue par ce tome, déjà l'enquête se résout en un seul tome et c'est dommage, car il y a beaucoup trop de raccourcis dans l'histoire et les scènes s'enchaînent sans vraiment trop de cohérence entre elles.
Je pense que l'enquête aurait pu être plus intéressante, le contexte choisi par les auteurs, la Régie Renault, était bien mais pas assez bien exploité.
Au final il n'y a pas tant de secrets que cela et je n'ai pas très bien comprendre le but de l'histoire.
Par rapport aux trois premiers tomes cela manquait de souffle, l'enquête est un peu trop plate et manque de rebondissements.
Même les graphismes sont un peu en-deçà de ce qu'ils étaient dans les précédents tomes.
J'ai vraiment le sentiment d'une histoire mal maîtrisée et peu développée alors que le contexte historique, le début des difficultés avec l'Algérie et le lieu de l'intrigue dans cette entreprise nationalisée pouvait donner lieu à une bien meilleure intrigue plus développée.
J'ai par contre beaucoup aimé le titre qui est très imagé et a un double sens très intéressant.

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