samedi 8 octobre 2011

Blake et Mortimer Tome 1 : Le secret de l'espadon - La poursuite fantastique de Edgar P. Jacobs


Un des best-sellers de la BD européenne devenu mythe et qui symbolise la bande dessinée grand public de qualité. l'auteur, E.P. Jacobs, qui fut un proche d'Hergé, aimait la démesure qui prend toute sa dimension dans les inventions scientifiques (dont le fameux Espadon). On citera aussi une extraordinaire galerie de personnages tels Septimus, Olrik ou Miloch. La fascination exercée par cette série reste aujourd'hui intacte... (Blake et Mortimer)

L'histoire commence très fort avec le déclenchement de la troisième guerre mondiale, la fuite de Blake et Mortimer afin de préserver le secret de l'espadon, une nouvelle arme sur laquelle le professeur Mortimer est en train de travailler.
Dès le début il y a également le "méchant" de la série : Olrik, rangé du côté des "vainqueurs" et qui apparaît plus démoniaque que jamais.
Il n'y a aucun temps mort, l'histoire s'enchaîne très vite avec des rebondissements.
Il y a une diversité des lieux et des actions, la qualité du dessin est très bonne et les couleurs sont bien choisies, il y a plus de dialogue que de narration et c'est aussi bien.
Il y a une multitude de personnages secondaires c'est sans doute la première fois qu'il y en autant dans une aventure de Blake et Mortimer, ça illustre le fait que l'histoire a des répercussions mondiales (d'ailleurs l'histoire se déroule dans plusieurs pays du monde).

Maintenant je trouve qu'il y a un peu trop de stigmatisation, c'est trop clairement montré voire écrit que "les jaunes sont les méchants et les blancs les gentils".
C'est trop facile, d'autant que l'on ressent bien à la lecture qu'il s'agit d'une transposition du conflit de la seconde guerre mondiale, puisque par la suite on découvrira même qu'il y a des camps d'internement pour les savants et d'autres personnes qui "gênent" le nouveau pouvoir en place.
De plus, l'auteur a choisi de placer la capitale du nouveau régime et le déclenchement des hostilités à Lhasa, au Tibet ... ça se saurait si ce pays était pour la violence et l'utilisation des armes ! Ca rend la chose surréaliste, c'est un peu dommage car il était possible de situer l'intrigue ailleurs, et puis il était possible d'innover un peu sur ce nouveau conflit mondial plutôt que de faire une copie du précédent.

Ce livre a été lu dans le cadre du challenge ABC critiques 2011/2012 - Lettre J

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