jeudi 31 décembre 2015

2015 est (presque) morte, vive 2016 ! 2ème partie

Quand je disais que j’étais bavarde que cette année 2015, ce n’était pas un doux euphémisme, à tel point que j’ai décidé de scinder en deux ma chronique initiale, afin de vous permettre de vous reposer les yeux et prendre si nécessaire une aspirine pour continuer.

Personnellement, j’aime beaucoup les volcans (certain(e)s iront jusqu’à dire que je fais une fixation là-dessus), et en 2015 j’ai pu me régaler les yeux avec quelques belles éruptions (je vous rassure, j’ai une grosse pensée pour toutes les populations impactées par ces éruptions).

Le Calbuco au Chili s’est réveillé le 23 avril, alors que rien ne le laissait présager.


Le Kilauea à Hawaï est en éruption depuis 30 ans, voici un aperçu d’une coulée de lave le 27 avril.


Le Cotopaxi en Equateur s’est réveillé en août, c’est l’un des volcans les plus dangereux du monde.


Le Piton de la Fournaise à La Réunion a connu sa quatrième éruption de l’année le 24 août.


Le Sinabung en Indonésie a aussi continué à faire des siennes (une coulée pyroclastique, l'un des phénomènes les plus dangereux et les plus mortels lors d'une éruption volcanique).


Le Mont Aso au Japon s’est brutalement réveillé le 14 septembre.


Le Popocateptel au Mexique est entré en éruption début octobre.


Le Momotombo au Nicaragua est entré en éruption le 1er décembre, après 110 ans de sommeil. 


L’Etna en Sicile a décidé de se réveillé le 4 décembre, une éruption parmi les plus "énergiques" de ces vingt dernières années.


C’est beau, non ?


Du côté de mes lectures, j’ai fait quelques belles découvertes mais je n’ai pas l’impression d’avoir eu de réels coups de cœur.
En 2015, j’ai eu parfois bien du mal à lire, à avancer dans ma lecture en cours, et j’ai eu bien souvent l’impression d’être noyée sous mes livres, angoissée à la perspective de tout ce que j’avais encore à lire (d’ailleurs je ne dors plus puisqu’il me reste encore à lire dès que possible Le chardonneret de Donna Tartt, je plaisante bien évidemment, pour ce qui est de ne plus dormir, car je vais bel et bien le lire).
Trop d’obligations, trop de contraintes, et pourquoi s’angoisser pour quelque chose qui est avant tout un plaisir et un moyen de se détendre ?
C’est pourquoi j’ai décidé d’arrêter de m’imposer des contraintes, plus question de devoir lire X livres de ma PAL par mois, en 2016 je lis ce qui me fait plaisir, quand j’en ai envie, en essayant par exemple de sortir 20 livres de ma PAL.
Je ne m’inscris plus à des challenges, j’ai d’ailleurs arrêté ceux auxquels je participais (pas beaucoup mais c’était déjà trop).
Ça me paraît bien et raisonnable, si c’est moins tant pis, si c’est plus tant mieux.
En 2015 je n’ai pas acheté de livres ("Tu es fauchée ? Tu es malade ?" m’a gentiment demandé un collègue lorsque je le lui ai dit), juste à une vente organisée par ma bibliothèque pour une association caritative, autant vous dire qu’en 2016 je retourne faire les bouquinistes, plus rien à péter de ne plus avoir trop de place sur les étagères de bibliothèques, d’économiser trois francs six sous, j’ai même d’ores et déjà prévu ma première virée début janvier.
C’est nettement plus sain et plus intelligent d’acheter des livres que des fringues à outrance, des chaussures voire des sacs à main pour certaines (ou certains, je ne suis pas sexiste).


En 2015, j’ai voyagé : Budapest en mai pendant 6 jours (j’ai d’ailleurs fait quelques articles à ce sujet sur le blog + lien) et Florence en juin pendant 6 jours (je vous ferai quelques articles plus tard).
Attention, j’ai fait un truc de folie en 2015 qui a fait bondir de joie ma mère : je n’ai pas que voyagé en solo, je suis partie avec une amie à Florence, en l’occurrence Anne avec qui j’avais été à Versailles en 2014.
Ma mère est donc rassurée, je ne suis pas complètement associable et oui, je suis capable de partir avec quelqu’un en voyage et que ce quelqu’un me supporte ! (enfin, euh … tu me l’aurais dit sinon ?)
Budapest est une destination très chouette, assez dépaysante qui vous permettra de mélanger à la fois la culture, l’histoire, le thermalisme.
A Budapest il y a de très beaux musées, des thermes un peu partout, une ville agréable à vivre et fortement marquée par son histoire : des origines Celte et Romaine, une domination Ottomane, l’empire Austro-Hongrois, la Seconde Guerre Mondiale et des décennies de communisme.
La vie y est encore bon marché et c’est une destination financièrement abordable (enfin ça l’était encore en 2015, j’ai l’impression que ça l’est moins en 2016) si vous cherchez où aller en Europe.




A Florence, c’est moche, il n’y a absolument rien à voir, les Italiens sont détestables et la nourriture exécrable.
C’est bon, je vois ai dissuadé d’aller à Florence ou en Italie plus généralement ? Non ?
Bon tant pis, j’aurais essayé.
Florence, c’est … c’est … c’est … ça ne se raconte pas, ça se vit et ça se voit !
C’est une ville-musée à ciel ouvert, sans doute ma préférée d’Italie, une ville Renaissance magnifique à voir, comprenant certains des plus beaux musées du monde (Les Offices, L’Académie) et certaines des plus belles sculptures (mon David ! J’ai ramené une reproduction, elle trône dans ma chambre afin que je puisse l’admirer le matin en me réveillant, le soir en m’endormant).
Il y a beaucoup à faire, beaucoup à voir, Florence c’est aussi la ville du cuir, la Toscane est une région magnifique, en prime j’y étais au moment de la fête du Saint Patron de Florence le 24 juin, cela restera un moment inoubliable avec un superbe défilé de personnes en costumes de l’époque Renaissance et un magnifique feu d’artifice le soir.
La première fois que j’ai été à Florence je n’ai pas bien compris ce qui m’arrivait, en fait j’ai été victime du syndrome de Stendhal (ou syndrome de Florence : maladie psychosomatique qui provoque des accélérations du rythme cardiaque, des vertiges, des suffocations voire des hallucinations chez certains individus exposés à une surcharge d’œuvres d’art).
Stendhal l’a eu tandis qu’il sortait de l’église Santa Croce, pour ma part c’était aux Offices lorsque j’ai cru que j’allais me mettre à pleurer devant les peintures de Botticelli tellement c’était beau.
Je vous rassure, la deuxième fois à Florence je n’ai pas ressenti des émotions aussi brutes, disons qu’elles ont été quelque peu différentes, plus matures (hum, hormis mon petit craquage sous forme de fou rire à la galerie Palatine, illustration parfaite de "Trop de peintures tue la peinture").
L’Italie reste une destination sûre pour y voir de belles choses et très prisée, si vous cherchez là aussi des idées pour partir en Europe, Florence est une ville qui saura très certainement vous séduire.




(Désolée, je n'ai pas eu le temps de traiter mes photos de Budapest et de Florence, j'en ai donc "piquées" au gré du net)

Et pour 2016 alors ?
J’ai déjà un voyage de réservé (oui, oui, oui, je m’y prends tôt) pour juin, avec Anne (ma mère a fait une danse de la joie en apprenant que je repartais avec une amie), nous allons à Venise (Anne, là si on se plante de rue ou que l’on manque de sens de l’orientation on finit dans la flotte.).
Pour le reste, j’ai une idée plutôt arrêtée pour mai, comme je suis une fille joyeuse, gaie, ayant envie d’approfondir ma connaissance des anciens pays communistes chargés d’histoire pendant la Seconde Guerre Mondiale, je souhaiterai donc aller quelques jours en Pologne, à Cracovie.
Et puis je cherche à faire un break de quelques jours début avril, le choix de la destination n’est pas arrêté, j’ai en vue : Lisbonne, Barcelone, voire Athènes (je prends vos avis sur ces 3 villes, ou toute autre suggestion).

En 2015, malgré toute la merditude du monde, j’ai continué comme en 2014 à rencontrer des personnes, échanger, avancer, me cultiver, grandir, et c’est sans doute le bien le plus précieux de cette année que je retiendrai.


Il ne me reste donc qu’à vous souhaiter, avec mes désormais traditionnels Shingouz d’amour, une : 

2 commentaires:

  1. J'aime bien comment tu termines ton bilan! C'est ça l'important! Je te souhaite encore d'agréables rencontres et une vie remplie de projets. Bonne année!

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