samedi 3 juin 2017

Justice League - Aux origines de Geoff Johns et Jim Lee


Il y a cinq ans, nul ne connaissait l'existence des surhommes, et encore moins celle des super-héros... Avec l'apparition de Superman, Batman, Green Lantern et Wonder Woman, les autorités, effrayées par la puissance de ces individus, les déclarèrent hors-la-loi. Cependant, lorsque Darkseid projeta de conquérir la Terre, les Humains durent se placer sous la protection de leur héros. Voici le récit de la première union des plus grands justiciers qui allait bientôt devenir la célèbre Ligue de Justice. (Urban Comics)

Cet album s'inscrit dans la renaissance des comics, en proposant une nouvelle version de la rencontre de super-héros qui créeront la Justice League. Il y a cinq ans, apparaissaient les premiers surhommes en public : "Il fut un temps où le monde ignorait jusqu'au mot "super-héros". Cette période où personne ne savait qui étaient "Superman" et "Batman", c'était il y a cinq ans.", mais ils ne sont pas aimés : "Personne ne nous aime.", voire même plus : "Tout le monde nous craint, nuance.".
Le monde n’est pas encore prêt à les accepter et à les reconnaître pour ce qu’ils sont : des justiciers protégeant le monde, Batman et Superman sont déjà connus, Wonder Woman travaille avec les militaires, mais d’autres gardent leur identité cachée.
Mais une série événements va avoir lieu et va déjà les amener à se rencontrer et à devoir conjuguer et unir leurs talents pour vaincre un ennemi commun : "Un groupe en apparence solidaire inspirera confiance aux autorités.".

Ce nouvel opus se différencie des précédents par son septième membre : Cyborg en lieu et place de J’onn J’onnz, pour le reste les personnages sont déjà plus ou moins connus de tout un chacun.
J’ai retrouvé une Wonder Woman bien différente de la version comics que j’ai lue il y a peu (ici elle travaille avec des militaires), mais qu’importe car le but était de découvrir la plupart de ces super héros, et de redécouvrir les plus connus, comme Batman ou Superman.
J’ai beaucoup aimé l’intrigue et son déroulement, avec la présentation progressive des différents super-héros et leur rencontre, ainsi que des bribes sur leur genèse.
Le comic serait-il un genre pour lequel je vais me découvrir une passion ?
Et bien peut-être, j’ai trouvé que ce petit opus était une belle façon de revisiter ce mythe ainsi que les personnages, d’autant que le graphisme contient beaucoup de mouvement, donc de vie, ce qui rend la lecture d’autant plus agréable.
La mise en couleur est elle aussi très réussie, il y a de très belles planches que je ne m’attendais pas forcément à trouver dans un format aussi petit et compact.
Si l’histoire relève de la cavalerie lourde, d’un autre côté c’est tout à fait ce à quoi on s’attend avec ce type de roman graphique, j’ai toutefois noté un aspect particulièrement intéressant dans les relations entre les personnages, qu’il s’agisse des super-héros entre eux mais aussi leur rapport avec les gens non dotés de supers pouvoirs (acquis soit parce qu’ils viennent d’une autre planète soit suite à un accident ou une transformation plus ou moins volontaire).
Cette dualité est selon moi le cœur même des comics, c’est aussi l’une des raisons qui nous attire vers eux mais elle est aussi le prétexte pour explorer les relations entre humains et/ou non humains sous un angle différent de l’ordinaire.

"Justice League" est une découverte réjouissante à 1 euro dans le cadre des 48h de la BD, une lecture qui donne envie d’approfondir l’univers des comics Américains que je découvre petit à petit.

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