À jamais chassée d'Olh, traquée par le Grand Orbe, anéantie par la mort de sa sœur, abandonnée par l'Entretemps, Cyann se découvre des ennemis qui l'aident et des amis qui la trahissent... ou bien, tout juste le contraire ! Aldalarann est une superbe planète mais, tout comme la vie, elle n'est pas sans pièges ! Cyann est-elle assez mûre pour tous les contourner ? (Delcourt)
La dernière fois que j'ai quitté Cyann, c'était en 2013, et elle errait dans "Les couloirs de l'Entretemps".
J'étais impatiente de connaître le dénouement de cette série.
Mes retrouvailles avec Cyann ont été en demi-teinte, non pas à cause de l'histoire mais tout simplement parce que trop de temps s'est écoulé entre ma dernière lecture de ce cycle et ce dernier tome.
J'ai oublié un certain nombre de choses, je n'ai donc pas pu profiter pleinement de cette conclusion car je ne me rappelais que de certains personnages et certains événements, j'ai tout simplement perdu le fil de l'histoire et c'est regrettable car je n'ai pas pu apprécié à sa juste valeur ce tome.
Cyann a tout perdu : "Ma vie est comme ce refuge, elle ressemble à un puits sans fond.", ou presque, et se demande si elle a encore le droit d'être en vie et de bénéficier des privilèges qu'elle a : "Azurée ne s'est pas sacrifiée pour rien ! Vous avez le devoir de vivre !".
Ce sont donc de nouvelles péripéties qui attendent la belle Cyann, sur Aldalarann.
Après avoir mûrie et acquis de la sagesse, Cyann va rencontrer l'amour en la personne de Stuila, prêt à tout pour elle, y compris à l'exil pour sauver la destinée de l'enfant qu'elle porte : "Nous sommes des rêveurs et nous n'avons pas peur de suivre une cinglée ! Pour moi et les trotiles, le pire des exils, c'est la séparation.".
L'histoire n'est pas aussi évidente et il y a un retournement de situation à la fin, mais pour être honnête, cela fait bien six fois que je le relis et je n'en ai pas encore saisi toutes les nuances.
A moins que cela ne soit dû au fait que l'explication est donnée par le wékan, une créature ressemblant à un écureuil mais difficile à suivre et à comprendre parfois.
Depuis le début de cette série, Cyann est une héroïne sexy qui apparaît souvent dénudée voire dans le plus simple appareil, mais ce n'est pas tant de son physique que je voudrai parler mais de la progression que connaît ce personnage entre le début du cycle et la fin.
Cyann acquiert une véritable maturité et malgré les périls et son caractère pas toujours très bon, elle reste fort attachante.
Si physiquement elle ressemble à Isa, l'héroïne de la série "Les passagers du vent" signée par François Bourgeon, elle connaît comme elle une destinée hors du commun et c'est toujours avec plaisir que je retrouve le si beau trait de crayon de François Bourgeon.
Il y a également une mise en couleurs intéressante ainsi qu'un bestiaire divers et varié.
Je serai tatillonne je dirai que les traits de visage sont trop communs d'un personnage à l'autre, aussi bien féminin que masculin, mais après tout qu'importe, j'arrive à m'y retrouver et c'est l'essentiel.
De plus, l'univers créé est plutôt fascinant et François Bourgeon démontre qu'il excelle aussi bien dans la narration historique que dans la science-fiction.
Ce sixième tome, "Les aubes douces d'Aldalarann" marque la fin du cycle de Cyann et s'ouvre peut-être sur un autre, j'ai en tout cas hâte de découvrir le prochain travail de ces auteurs et je pense dans l'avenir faire l'acquisition de cette série pour pouvoir la relire à loisir, et cette fois-ci d'une seule traite pour en saisir tout le sens.
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